À la base, il s’agit d’une performance urbaine mise en scène par les artistes Natacha Belova et Dorian Chavez.
Créée en octobre 2022 à Toulouse dans le cadre de La Biennale – Festival international des arts vivants Toulouse Occitanie, elle a été présentée les 26 et 29 avril 2023 dans une rue commerçante de Bruxelles. Elle a en fait ouvert et a clôturé de la sorte le Festival « À la scène comme à la ville » qui s'est tenue au Théâtre National du 27 au 29 avril 2023.
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Sisypholia est une performance en extérieur qui consiste à évoquer une figure mythologique dans des espaces de consommation urbains afin de créer une perturbation poétique dans un mouvement commercial. Librement inspiré du mythe de Sisyphe, cette figure marionnettique étrange va se lancer dans une quête absurde et répétitive, au sein d’un environnement inadapté à sa taille et à sa démarche, afin de provoquer un léger trouble.
Parallèlement à cette performance artistique qui interroge l’absurdité de nos comportements contemporains et traite de la surconsommation vestimentaire, un projet pédagogique a été développé. Il a pris la forme d'un PETIT MAGASIN DE VÊTEMENTS ALTERNATIF qui a été opérationnel pendant le festival « À la scène comme à la ville » (entre le 27 et le 29 avril 2023 au Théâtre National). Ce MAGASIN a été l’aboutissement, la réalisation concrète d’un projet coconstruit par des jeunes issus de 7 établissements scolaires qui a été initié le 28 novembre 2022, dont les élèves du DASPA du Collège Saint-François d’Assise de Tubize.
Toutes les classes impliquées se sont investies de manière singulière dans la construction de ce magasin : certains ont construit, d’autres ont enquêté, d’autres ont défilé mais tous ont écrit l’histoire de leurs vêtements. Ainsi pendant les jours d’ouverture du magasin (du 27 au 29 avril), il a été possible de venir voir et entendre leurs histoires, d’y apporter un vêtement qui leur a plu assorti de son histoire aussi et de les échanger.
Pour terminer, les élèves ont pu enregistrer sous format audio l’histoire du vêtement qu’ils ont apporté pour alimenter l’exposition. Les visiteurs pouvaient donc écouter grâce à un casque audio l’histoire du vêtement.